A propopos

 


 Cédric Villedieu-Chimenti né 21/02/1990 à Marseille, artiste animé par une passion picturale en perpétuelle recherche d'évolution

 Mon parcours commence par une scolarité chaotique, à l'adolescence j’ai intégré le lycée professionnel Léonard de Vinci où j’ai suivi une formation de dessinateur publicitaire, mêlant dessin académique et PAO. Durant cette période j’ai développé en parallèle la peinture de façon autodidacte, m’inspirant des impressionnistes et m'essayant à l'art de rue.

En 2008, une arrestation pour mes graffiti sous le pseudonyme de "Nétic" m’a valu des problèmes avec la justice ainsi qu’un article dans le journal La Provence marquant un tournant dans mon parcours.  Après avoir testé les limites de la réalité, j’ai consacré mon temps à développer ma peinture, influencé par l'ésotérisme, j'ai développé deux styles distinct symbolisme et abstrait (méandres).

À 21 ans, en 2011, j’ai rejoint les Beaux-Arts de Marseille en candidat libre, continuant à me perfectionner en peinture, expérimentant les styles et les techniques..  Après l’obtention de ma licence, je suis parti à l’île Maurice pour mon voyage d'études, découvrant une culture bien différente de la France. Accueilli en résidence par l’artiste Krishna Luchoomun et Sultana Haukim, cette immersion dépaysante a élargi ma vision du monde.

De retour en France, j’ai quitté les Beaux-Arts pour tracer ma propre voie, voyageant avec mon attirail d'artiste dans mon sac, créant fresques et toiles inspirées des lieux traversés (Maurice, Amérique du sud etc..).  

En 2023, j’ai développé une nouvelle approche du dessin issue de mon expérience en PAO et de ma pratique picturale, le style "Cyber-Nétic" ou "Cybernétisme" inspirés à l’origine par l'univers cyberpunk. Ce style qui mélange dessin traditionnel et technologie mécanique, numérique et informatique.


Styles picturaux


Méandres abstrait

Les Méandres sont des peintures abstraites nées d’une expérience d’écriture automatique initiée vers 2007-2008, période de mes premiers pas en peinture. Passionné d’ésotérisme depuis ma jeunesse, je cherchais à contacter des esprits, notamment mon oncle défunt et mon grand-père. Ce processus, qui s’apparente à de la méditation, laissant ma main tracer des lignes sans contrôle à l’aide d’un stylo. Sans m'en apercevoir, j’ai fini par adapter ce procédé à mes peintures abstraites : d’abord avec mes doigts, puis avec le pinceau, créant des lignes entrelacées et des couleurs saturées qui reflètent l’énergie de l’inconscient. Ces formes abstraites sont devenues la base de mon travail pictural abstrait, un lâcher-prise où j’évite les interférences figuratives pour préserver leur pureté expressive.

Les Djinns 

Les "Djinns" sont ces visages ou personnages qui prennent vie dans mes peintures abstraites ou à partir de portraits, ils sont comme des esprits émergeant des Méandres. Cette série née des méandres a gagné en importance à mes yeux en 2022, lorsque des recherches généalogiques m'ont conduit à une ancêtre oubliée.  Il s'agissait de mon arrière-grand-tante Élisa Chimenti (1881-1969), femme de lettres d'origine italienne Sarde installée à Tanger, écrivaine, enseignante et spécialiste de l'islam.

Contacté par Lisa El Gahoui, chercheuse à l'Université de Grenoble travaillant activement sur mon aïeule, elle m'a fait découvrir l'univers d'Élisa Chimenti. Parmi ses ouvrages, elle a écrit Les Génies, un livre inédit à propos des djinns et autres esprits dans la culture marocaine, qui étrangement résonne avec mon travail, révélant un lien transgénérationnel inattendu.  

Ces recoupements arrivent au moment où je faisait la rencontre avec le père Georges de St Hirst (prêtre exorciste de l'Église catholique romaine) à l'aube de mes 33 ans.  Les Djinns sont pour moi, une réflexion sur le voile mince qui sépare l’invisible et le visible, l’abstrait et le figuratif, ils sont comme un pont entre les dimensions et reflètent la quête intérieure dans laquelle je me suis lancé.